| MALCOMMODE, adj. Qui n'est pas, qui est peu commode. A. − [En parlant d'une chose] Qui est peu pratique, maladapté. Synon. incommode.Médée, étincelant frimas, où ne se chauffe pas le coeur; près d'elle on pense à l'âtre de Maisons, bel et malcommode (Toulet, Almanach, 1920, p. 37). B. − [En parlant d'une pers.] Rare ou région. (Ouest et Canada). Qui est difficile à vivre, à supporter. Caractère malcommode. Angélina lui demanda: − De quoi c'est que t'as à te plaindre de lui s'il est bon travaillant? Est-il malcommode? ou ben dur d'entretien? (Guèvremont, Survenant, 1945, p.38): . Il paraît qu'il vaut mieux ne pas parler devant papa de cette histoire de hache. Il paraît que ça l'indispose. Justin se prit à rire. − Oui, disait-il en serrant les bras de Laurent, oui, c'est un père malcommode, mais il n'est pas ennuyeux.
Duhamel, Nuit St-Jean, 1935, p. 100. Prononc.: [malkɔmɔd]. Étymol. et Hist. 1. 1852 «peu commode, peu pratique» voiture... fauteuil malcommode (J. Humbert, Nouv. gloss. genev., p. 27); 1920 (Toulet, loc. cit.); 1930 canadian. (Canada); 2. 1909 canadian. «d'humeur difficile» (Dionne); 1917 les caractères mal commodes (L. Daudet, Salons et journaux, p. 44). Comp. de mal2* et de commode*. |