| MAKE-UP, subst. masc. COSMÉTOLOGIE A.− Maquillage du visage. Faire son make-up. Des visages féminins aux paupières constellées de fleurs, d'aigrettes: d'extravagants bariolages en «make-up» (Marie-Claire,15 sept. 1966, p. 58, col. 2). B. − Fond de teint. Alors je me mets le plus épais possible d'une épaisse couche de crème − couleur de la peau, comme un make-up − pour que mon visage tout entier soit comme plâtré et que le soleil ne l'atteigne nulle part (Vogue,nov. 1966, p. 87, col. 2). Prononc. et Orth.: [mεkoep], [me-]. Gilb. 1971, Lar. Lang. fr. [-e-] mais Lexis 1975 et Gilb. Mots contemp. 1980 [-ε-]. Étymol. et Hist. 1922 «action de se maquiller» (La Petite Illustration, 11 nov. 1963 ds Höfler Anglic.); 1948 «résultat de cette action, maquillage» (Le Jardin des modes, 10, 6b, ibid.); 1949 «produit de maquillage» (Revue de Paris, 2, 19, ibid.). Empr. à l'angl. make-up «produit de maquillage» (1932, NED Suppl.2, d'abord «action de se maquiller» 1890, ibid.), subst. du verbe to make up «construire, faire bien, arranger, préparer» d'où spéc. «(se) maquiller, (se) faire belle». Bbg. Lahousse (A.). Le Vocab. de la cosmétologie en fr. contemp. Louvain, 1978, pp. 64-65. |