| MAISTRANCE, subst. fém. MAR. Ensemble des maîtres (d'équipage), des officiers mariniers. L'état-major reçut neuf mois d'avance en appointemens et en traitement de table, et la maistrance fut traitée comme l'état-major: l'équipage ne reçut que six mois de solde (Freycinet,Voy. autour du monde, 1826, p. 4).L'équipage constitue un groupement «encadré» non seulement par l'état-major, mais encore par la «maistrance», c'est-à-dire par des gradés connus parfois, comme dans la marine de guerre, sous la dénomination d'officiers mariniers (M. Benoist, Pettier, Transp. mar., 1961, p. 150).V. maître1II A 2 c ex. de M. Benoist et Pettier.♦ Cadre de maistrance. Cadre des officiers mariniers de carrière dans le corps des Équipages de la Flotte. Être admis au cadre de maistrance; faire partie du cadre de maistrance (Le Clère1960). Prononc. et Orth.: [mεstʀ
ɑ
̃:s]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. xives. mestrance «fonction de magistrat» (Livre de J. d'Ibelin, chapitre XCI ds Assises de Jérusalem, éd. Beugnot, t. 1, p. 149, var.); 2. a) 1559 «corps de maîtres d'un arsenal» (Négoc. de la France dans le Lev., t. 2, p. 560 ds Gdf.); b) 1627 «corps des sous-officiers dans la marine» (doc. ds Jal). 1 dér. de maître*; suff. -ance*; 2 empr. de l'ital. maestranza, de même sens (v. Jal). |