| MACRE, subst. fém. BOT. Plante aquatique dicotylédone (de la famille des Onagrariées), à fleurs blanches, poussant à la surface des étangs ou des marais et dont les fruits, formés de quatre cornes épineuses disposées en croix, sont comestibles. Synon. châtaigne* d'eau.Ces femmes − opale et nacre, Satin nocturne et cheveux roux − Avec en main des fleurs de macre, À longs pas clairs, foulent des tapis mous (Verhaeren, Villes tentac., 1895, p.144).Pour s'immobiliser enfin sous les macres qui bordent le Grand-Trou (H. Bazin, Bur. mariages, 1951, p.135).Rem. Sous la forme macle ds Ac. et dict. xixeet xxesiècles. Prononc. et Orth.: [makʀ
̭]. Ac. 1762, 1798: macle; 1835, 1878: macle, macre; 1935: macle. On rencontre l'accent circonflexe: mâcre (R. Ling. rom., 1978, no42, p. 109). Étymol. et Hist. 1542 (Gesner, Catalogus plantarum latine graece germanice et gallice, p. 132 d'apr. FEW t. 21, p. 176a). Orig. inc.; cf. FEW t. 21, p. 176a et 176b, note 1. |