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LÉVITIQUE, adj. et subst. masc.
I. − Emploi adj. Relatif aux lévites. Office lévitique; villes lévitiques. Les empereurs et les rois les plus sages, tels que Charlemagne et Alfred-le-Grand, ont cru ne pouvoir mieux faire que de recevoir, dans le code civil, une partie de ce code ecclésiastique où viennent se fondre la loi lévitique, l'évangile et le droit romain (Chateaubr., Génie, t. 1, 1803, p. 69).À partir de cette époque, le nom de prêtre lévitique commença d'être employé, pour désigner tous les prêtres iahvéistes purs (Renan, Hist. peuple Isr., t. 3, 1891, p. 192).
En partic. Loi lévitique. Ensemble des prescriptions de Moïse sur les fonctions sacerdotales. (Dict. xixeet xxes.).
II. − Emploi subst. masc. Troisième livre du Pentateuque traitant des lois rituelles concernant l'exercice du culte confié aux lévites. Pourquoi le prêtre, dans l'ancienne loi, faisoit-il brûler des parfums? Le lévitique nous l'apprend : c'étoit afin que leur vapeur couvrît l'oracle qui étoit sur l'autel du témoignage, et que le prêtre ne mourût pas (Saint-Martin, Homme désir,1790, p. 205).Ce sacrificateur dans le lévitique qui était chargé d'approvisionner le grand prêtre de ce sang qu'il devait porter à l'intérieur du voile. Je sens comme une sécurité à m'accrocher ainsi à la corne de ce solide animal (Claudel, Poète regarde Croix,1938, p. 247).
REM.
Lévitisme, subst. masc.Le lévitisme organisé en corps sacerdotal, c'est de l'époque de la reconstruction du temple (Lemaitre, Contemp.,1885, p. 200).
Prononc. et Orth. : [levitik]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. A. Ca 1265 subst. (Brunet Latin, Trésor, éd. F. J. Carmody, II, 107, 2 : Levitici [ms. T, début xives.]; éd. P. Chabaille, II, 90 : Li livres de Levitice [ms. début xives.], Levitici [var. du ms. F, 1284]); 1295 (Guiart Desmoulins, Bible historiale, BN 15392, fo47 ds Trénel, p. 128 : le tytre de Levitique). B. 1541 adj. (Calvin, Instit. de la relig. chrét., l. II, chap. XI, § 4, éd. J. D. Benoit, t. 2, p. 220 : la sacrificature Lévitique). A empr. au lat. de la Vulgate Leviticus, et celui-ci au gr. des Septante τ ο ̀ Λ ε υ ι τ ι κ ο ́ ν, dér. de λ ε υ ι ́ τ η ς (lévite1*). B empr. au lat. de la Vulgate leviticus « de lévite » (Ex. 6, 25; Hebr. 7, 11), et celui-ci au gr. du N.T. Λ ε υ ι τ ι κ ο ́ ς « id. », dér. de λ ε υ ι ́ τ η ς (lévite1*). Fréq. abs. littér. : 40.