| LOUANGEUR, -EUSE, adj. et subst. [Souvent dans un cont. péj., iron.] A. − (Celui, celle) qui louange. Bien que je ne fusse pas louangeur de mon naturel (...), je n'en étais pas moins éclairé sur ceux qui servaient bien (Las Cases,Mémor. Ste-Hélène, t. 2,1823, p. 358).Renan, le plat et domestique louangeur de la réussite, du succès (Goncourt,Journal,1885, p. 460). B. − [En parlant d'un moyen d'expression, d'une attitude] Qui contient, exprime des louanges souvent exagérées. Ton louangeur. Ces dépêches (...) se réduisaient à un journal louangeur de Dangeau ou satirique de Tallemant (Chateaubr.,Mém., t. 3,1848, p. 65).Elle le dit avec l'exagération louangeuse, habituelle aux gens du monde (Rolland,J.-Chr., Matin, 1904, p. 181).Sur cette falaise levée au milieu des labours de leur race, ils éprouvent une émotion, qui s'exprime (...) par ces accents suppliants ou louangeurs (Barrès,Colline insp.,1913, p. 152). REM. Louangeusement, adv.D'une manière louangeuse. Ce volume qu'il m'a si louangeusement dédié (Goncourt,Journal,1896, p. 955). Prononc. et Orth.: [lwɑ
̃
ʒoe:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1570 [éd. 1578] d'une pers. (La Cité de Dieu, trad. G. Hervet, I, 83 b, D d'apr. Vaganay ds Rom. Forsch. t. 32, p. 99); 1823 discours louangeur (Boiste). Dér. de louanger*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 57. |