| LOTIER, subst. masc. Plante herbacée, à petites fleurs le plus souvent jaunes, à feuilles trilobées, qui croît dans les prés, les champs, les bois et peut être cultivée comme fourrage. Lotier corniculé (dér. s.v. cornicule), lotier velu, pourpre. On n'entend plus les hennissements jetés comme des cris d'airain, les naseaux rafraîchis de rosée, entre deux bouchées de lotier (Pesquidoux,Livre raison, 1928, p. 209).Des lotiers, plus éclatants que le genêt, et des trèfles roses, poussant dans les joints, envahissaient la place et le parvis, au dedans même des murailles rompues (Pourrat,Gaspard, 1930, p. 300).Le troupeau sans passion, dont la dispersion morne se fait au hasard de la langue, et (...) du brin de lotier qui verdit entre les chaumes (La Varende,Normandie en fl., 1950, p. 54).− BOT. Genre (appelé scientifiquement Lotus) de la sous-famille des Papilionacées, famille des Légumineuses, dont les espèces les plus communes sont le Lotier Corniculé (Lotus corniculatus), le Lotier Velu (Lotus uliginosus). (Ds Bouillet 1859, Lar. encyclop.). Prononc. et Orth.: [lɔtje]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1582 [éd.] «plante herbacée» (A. et R. Le Chevalier d'Agneaux, Georg., fo134 rods Gdf. Compl.). Dér. en -ier*, du lat. lotus au sens de «mélilot» (v. lotus). |