| LOGGIA, subst. fém. A. − Galerie à colonnes soutenant des arcades et ouverte sur l'extérieur. On remarquait d'abord, au second étage, une sorte de loggia à l'italienne, avec des montants de bois noirs, tranchant sur le ton orangé de la façade (Daniel-Rops, Mort,1934, p. 132).C'est une vieille église mozarabe, précédée dans sa longueur d'une sorte de loggia à arcades soutenues par de très belles colonnes romaines (T'Serstevens, Itinér. esp.,1933, p. 58): Les femmes habitaient dans l'immeuble, dont les trois derniers étages étaient occupés par un hôtel l'Albergo del Vapore. Nos musiciennes perchaient au dernier étage qui, comme beaucoup de vieilles maisons de Gênes, se composait d'une immense salle formant loggia à triples arceaux sur la façade...
Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 236. B. − [Dans les constructions modernes] Balcon abrité de grandes dimensions. À Avoriaz (1800/2500 m), votre studio ou appartement 2 et 3 pièces avec balcon ou loggia, vue splendide, cuisine et salle de bains entièrement équipées, dans résidence grand confort, isolation spéciale haute altitude (Le Point, 23 févr. - 1ermars 1981). Prononc. et Orth. : [lɔdʒja]. Warn. 1968 [lɔ
ʒja]. Au plur. des loggias. Étymol. et Hist. 1727 mot ital. cité (Voyages du Sr A. de la Motraye, en Europe, Asie et Afrique, t. I, p. 44 d'apr. R. Arveiller ds R. Ling. rom. t. 42, p. 451 : La Cour du Palais Borghese, dont les portiques appelez Loggie [it. ds le texte], sont soutenus par cent colonnes); 1789 (M. Dutens, L'Ami des étrangers qui voyagent en Angleterre, p. 171 ds Quem. DDL t. 14 : une Loggia, ou Tribune). Mot ital. attesté au sens de « galerie ouverte à colonnes, ordinairement construite sur un côté des palais italiens pour servir de lieu de loisir » dep. le xiiies. (Malispini ds Batt.), empr. au fr. loge*. Fréq. abs. littér. : 20. Bbg. Archit. 1972, p. 35. - Hope, 1971, pp. 446-447. - Quem. DDL t. 12. |