| LOCH1, subst. masc. MARINE A. − HIST. DES TECHN. ,,Appareil simple servant à mesurer la vitesse du navire en considération du temps que met à se dévider une ligne comportant un poids qui fait résistance dans l'eau et un certain nombre de nœuds qui sont espacés d'un cent-vingtième de mille`` (Le Clère 1960). Filer le loch; houache, ligne, tour de loch. Les nouvelles du bord sont des plus intéressantes : on vient de jeter le loch; le navire file dix nœuds (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 256).La goëlette avait fait plus de cent milles. Le loch, souvent jeté, indiquait que la moyenne de sa vitesse était entre huit et neuf milles (Verne, Tour monde,1873, p. 116): Pour mesurer la vitesse de marche des navires en pleine mer, on emploie le loch [it. ds le texte]. Le loch se compose de : 1 Le bateau : planchette taillée en secteur circulaire et lestée sur l'arc pour flotter verticalement; 2 La ligne, petite corde qui réunit à 0 m. 50 ou 0,60 du bateau les 3 attaches partant des angles de ce bateau; 3 La manivelle dite encore tour de loch, bobine très mobile sur laquelle la ligne est enroulée. Un sablier de 30 secondes fixe la durée des observations.
Bourde, Trav. publ.,1929, p. 193. ♦ Livre*, table* de loch. B. − Loch à hélice ou loch enregistreur. Loch pourvu d'une hélice, tournant sous l'effet de la vitesse, qui transmet sa rotation, par l'intermédiaire d'une ligne tressée, à un compteur totalisateur fixé à bord (d'apr. Barber. 1969). Loch électronique. Capteur fixé sous la carène et transmettant électroniquement ses impulsions à un appareil qui indique la vitesse, la distance parcourue et les accélérations (d'apr. Barber. 1969). Prononc. et Orth. : [lɔk]. Att. ds Ac. dep. 1762. Au plur. des lochs. Étymol. et Hist. 1683 lok (Le Cordier, Instr. des pilotes, 144, éd. 1761 ds Delb. Notes mss). Empr. au néerl.log « bûche, poutre ». Bbg. Boulan 1934, p. 146. - La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 162. |