| * Dans l'article "LOUEUR, -EUSE,, subst." LOUEUR, -EUSE, subst. [Correspond à louer2A et B] A. − Personne qui fait métier de donner à loyer un bien mobilier ou immobilier. Loueuse de chaises. Ce loueur de costumes s'appelait le Changeur (Hugo,Misér., t. 1, 1862, p. 708).Je m'étais entendu avec un loueur de Balbec afin que tous les jours une voiture vînt nous chercher (Proust,Sodome, 1922, p. 994): − Ah!... madame est souffrante? − dit lentement la padrona en qui venait de se glisser cette peur populaire des loueuses de Rome pour la contagion des maladies de poitrine, rencontrée déjà par Chateaubriand lorsqu'il y cherchait un dernier logis pour madame de Beaumont...
Goncourt,MmeGervaisais, 1869, p. 3. B. − Entreprise dont le rôle essentiel est la prestation de services. Leurs relations verticales [des entreprises] (...) avec les vendeurs de matières transformées, les loueurs de services (Perroux,Écon. XXes., 1964, p. 547). REM. Locateur, -trice, subst.Synon. bailleur.Contrats entre l'acheteur et le vendeur (...), entre le locataire de la chose et le locateur (Durkheim,Divis. trav., 1893, p. 94).A noter le fém. en -euse donné par qq. dict. du xixes. et Nouv. Lar. ill. Prononc. et Orth.: [lwoe:ʀ], fém. [-ø:z]. Martinet-Walter 1973 [lwoe:ʀ], [lu-] (10/7). Ac. 1694 loueur, dep. 1718 loueur, -euse. Étymol. et Hist. 1. 1283 «celui qui prend à louage» (Beaumanoir, Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 1120); 2. 1606 «celui qui donne à louage» (Crespin d'apr. FEW t. 5, p. 388a); 1690 un loueur de chambres garnies, de carrosses; une loueuse de chaises (Fur.). Dér. de louer2*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 93. |