| LOBULE, subst. masc. A. − [Correspond à lobe A] Petit lobe. Lobules pulmonaires; lobule de l'oreille (synon. de lobe de l'oreille). La surface des hémisphères [du cervelet] est divisée par une infinité de sillons (...) qui la divisent en lobules, lames et lamelles (G. Gérard, Anat. hum.,1912, p. 307).Chaque lobe est constitué par des lobules élémentaires (Boryds Nouv. Traité Méd. fasc. 8 1925, p. 263).(Voir aussi infra dér. 1, ex. de Policard) : Elle est entourée d'une aponévrose générale, très-forte, dans l'épaisseur de laquelle les vaisseaux de la glande se divisent avant d'entrer dans sa substance. Chaque lobe est composé d'environ trente lobules d'un tissu assez ferme, séparés par des sacs particuliers, formés d'une membrane extrêmement mince, et qui ne sont liés entr'eux, et avec les lobes qu'ils entourent, que très-foiblement...
Cuvier, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 532. B. − [Correspond à lobe B] ,,Petite expansion épiblaste − que l'on rencontre, opposée au scutellum, à la base de la gemmule de l'embryon des Gramineae et que Van Tieghem considère comme un second cotylédon`` (Gatin 1924). REM. Lobulation, subst. fém.Formation de lobules, d'appendices; état qui en résulte. La lobulation des deux poumons est sujette à de nombreuses variétés. Dans des cas qui ne sont pas extrêmement rares, on observe trois lobes sur le poumon gauche; par contre, on rencontre parfois des poumons droits qui ne présentent que deux lobes (Testut, Traité d'anat. hum., Paris, Doin, t. 3, 1894, p. 753). Prononc. et Orth. : [lɔbyl]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. a) 1690 « petit lobe (du cerveau) » (P. Dionis, L'Anat. de l'homme, p. 326); b) 1747 « lobe de l'oreille » (James, Méd., s.v. lobellus); c) 1747 lobule adipeux (ibid.); 2. 1823 bot. (Dict. des sc. nat. par plusieurs professeurs du Jardin du Roi). Dimin. de lobe*; suff. -ule*. Fréq. abs. littér. : 46. DÉR. 1. Lobulé, -ée, adj.Qui est composé de lobules; qui contient des lobules. La disposition du tissu glandulaire en lobules ou disposition lobulée est en rapport avec une adaptation de cet ordre (Policard, Histol. physiol.,1922, p. 174).La rate peut être compacte, lobulée ou même divisée en petites masses distinctes (E. Perrier, Zool., t. 3, 1899-1925, p. 2502).Le fibrome est généralement une tumeur arrondie lobulée (Roussyds Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 2 1929, p. 104).− [lɔbyle]. − 1reattest. 1823 (Dict. des termes de méd., Paris); de lobule, suff. -é*. 2. Lobuleux, -euse, adj.Qui contient des lobules; qui est formé de lobules. Structure lobuleuse (Cuvier, Anat. comp., t. 5, 1805, p. 48).Apparence lobuleuse (Cuvier, Anat. comp., t. 5, 1805p. 54).Cette humeur était profondément lobuleuse, d'un tissu extrêmement résistant, d'aspect fibreux (J. Cruveilhier, Traité d'anat. pathol. gén. II, 1852, p. 396 ds Quem. DDL t. 8).− [lɔbylø], fém. [-ø:z]. − 1reattest. 1805 (Cuvier, Anat. comp., t. 5, 1805, p. 48); de lobule, suff. -eux*. |