| LIQUATION, subst. fém. PHYS. ,,Séparation d'un métal de ses alliages par chauffage à une température telle que l'un des constituants fondu puisse se séparer des autres restés solides`` (Duval 1959). La liquation qui, dans un mélange de métaux fondus, détermine la séparation successive de plusieurs alliages distincts (Lapparent, Abr. géol.,1886, p. 111).La liquation est une opération fort intéressante, pour séparer certains métaux (...). Il faut que, dans certaines conditions de température, les produits puissent se séparer à l'état liquide, en se superposant par ordre des densités (Guillet, Techn. métall.,1944, p. 28).Prononc. et Orth. : [likwasjɔ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1576 « fusion » (ap. A. Thierry, Rec. des monuments inéd. de l'hist. du Tiers-Etat, 1resérie, t. 2, p. 843, cf. Quem. DDL t. 3, s.v. aromatisation); 2. 1754 « opération qui consiste à séparer par fusion deux ou plusieurs métaux de fusibilité différente » (Encyclop. t. 4, p. 544b, s.v. cuivre); 3. 1869 « défaut qui se produit dans les lingots d'alliage renfermant des éléments à points de fusion différents » (Wurtz, Dict. chim., t. 1, 1ervol., p. 145). Empr. au b. lat.liquatio « fusion (des métaux) », dér. de liquare « rendre liquide, liquéfier ». |