| LINÉARITÉ, subst. fém. Caractère de ce qui est linéaire : ... ils sont convaincus que ça veut dire, que cette linéarité consiste à être une linéarité de scientifique, qu'en remontant la ligne, la série, la série linéaire chaque étape, chaque degré est, fait un progrès de scientifique, que la série, que la progression d'abstraction croissante est en réalité (si je puis dire) une série, une progression de science croissante, de scientifique croissant...
Péguy, V.-M., comte Hugo,1910, p. 816. − Spécialement ♦ ÉCON. Indice de linéarité. ,,Ce qui détermine la relation entre deux ou x phénomènes dans le temps`` (Romeuf t. 2 1958; ds Quillet 1965). Synon. relation de proportionnalité. ♦ LING. Une des caractéristiques de la manifestation syntagmatique des langues naturelles, selon laquelle les signes, une fois produits, se disposent les uns après les autres en succession temporelle ou spatiale (d'apr. Greimas-Courtés 1979; ds Lar. encyclop., Quillet 1965). De nombreux systèmes sémiotiques ne présentent pas de linéarité (ReySémiot.1979). ♦ MATH. ,,Propriété d'un appareil consistant à donner des indications conformes à une équation du 1erdegré. (Linéarité des amplificateurs)`` (Num. 1969). La classification des lignes planes, et celle des surfaces, suivant leur degré (invariant justement en raison de la linéarité de ces formules) (Bourbaki, Hist. math.,1960, p. 80).La linéarité des équations subsiste, mais à la condition expresse que l'opération soit isothermique (Frühling, Cours d'électr., t. 1, 1966, p. 117). ♦ ÉLECTRON. Caractère d'un phénomène linéaire dans lequel les signaux ne sont pas déformés (d'apr. Rob. Suppl. 1970). Prononc. : [lineaʀite]. Étymol. et Hist. 1910 supra ex. Dér. sav. de linéaire*; suff. -ité* (cf. lat. médiév. linearitas, 1270 ds Latham). |