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LIAISON, subst. fém.
A. − [Dans l'ordre matériel; correspond à lier I B 2] Action, manière de lier, de joindre ou de mêler deux ou plusieurs éléments, d'assurer la continuité ou la cohésion d'un ensemble; état qui en résulte. Il existe une liaison très intime, et même souvent une continuité non interrompue entre les filons et autres dépôts d'incrustation formés à l'intérieur du sol déjà consolidé et des couches métallifères dans lesquelles les mêmes substances se trouvent disséminées (Élie de Beaumontds B. Sté géol. Fr., t. 4, 1847, p. 35).La principale chose à considérer ici, c'est cette liaison de tous les muscles qui fait que chacun d'eux, dès qu'il se remue, éveille tous les autres, et non point d'abord ceux qui doivent coopérer (Alain, Propos,1921, p. 349).
1. [Dans le domaine de la constr.] Action de joindre les différents éléments d'un assemblage.
a) MAÇONN. (Disposer des matériaux) en liaison. (Disposer des matériaux) de manière que les joints de deux assises consécutives ne portent pas les uns sur les autres. Dans le grand appareil, les constructeurs [gothiques] avaient soin de lier les ouvrages en alternant les joints verticaux des pierres; ils ont même fréquemment exagéré cette façon utile de les superposer en liaison, en cherchant des combinaisons extraordinaires (Lenoir, Archit. monast.,1856, p. 271).
Liaison à sec. Manière d'assembler les matériaux sans utilisation de mortier. La liaison à sec a été employée dans la construction des Pyramides (Ac. Compl.1842).
P. méton. Liaison (de joint). Mortier, ciment, plâtre servant à joindre les briques ou les pierres. Non contents de s'en servir pour liaisonner les pierres et les briques de leurs édifices, les Romains ont fait du ciment un élément de construction (...). Les couches de ciment alternant avec les briques dans la même mesure d'épaisseur, la liaison devient à son tour un principe de résistance (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin,1876, p. 112).V. aggloméré ex. 15.
b) MAR. Pièces de liaison ou, p. méton., liaisons. ,,Pièces de bois de construction, telles que gouttières, préceintes, courbes, hiloires, qui lient entre elles, ou fortifient les parties principales du navire`` (Bonn.-Paris 1859).
2. ART CULIN. Opération consistant à incorporer un ingrédient à une préparation pour la rendre homogène et consistante. La liaison des potages peut être faite de bien des façons : au moyen d'un roux plus ou moins foncé, de jaunes d'œufs, de beurre, de crème, d'un féculent quelconque (Ali-Bab, Gastr. prat.,1907, p. 99).
P. méton. L'ingrédient utilisé pour opérer le mélange; la composition ainsi obtenue. La liaison des haricots était tournée (Goncourt, Journal,1856, p. 266).Les sauces liées, de beaucoup les plus importantes, se composent toutes d'un fond plus ou moins succulent, assaisonné, aromatisé, et d'une liaison (Ali-Bab, Gastr. prat.,1907p. 95).
3. MUS. Réunion d'un groupe de notes par un signe en forme de ligne arquée, servant à indiquer une exécution liée (v. ce mot I A 1 c) ou à faire ressortir les grandes articulations d'une phrase musicale. Le Grand Détaché se produit en usant de toute la longueur de l'archet (...) sans que l'archet quitte jamais la corde, aucune liaison n'étant indiquée sur le texte (Widor, Techn. orch. mod.,1904, p. 207).Chaque période qui doit former un tout, suivant rigoureusement le développement des thèmes, constituant des noyaux, autour desquels on s'appliquera à greffer les développements, les liaisons, les modulations, les motifs secondaires et les cadences (Lallement, Dyn. instrum. archet,1925, p. 198).
En partic. Réunion de deux notes de même hauteur par un signe en forme de petit arc indiquant ,,l'addition en une seule note des deux valeurs de durée`` (Mus. 1976). Une liaison [entre deux notes de musique] est « boiteuse » lorsqu'elle unit une note à une autre note suivante plus longue qu'elle-même. Plus le rythme est bref, plus la liaison est boiteuse (Dupré, Harm. analyt., t. 1, 1936, p. 32).
4. PHONÉTIQUE
a) [En français] Procédé consistant à prononcer devant la voyelle ou le h muet initial d'un mot, la consonne finale, ordinairement muette, du mot précédent. Consonne de liaison (synon. consonne latente); liaisons obligatoires, impossibles, variables, facultatives. Et lui, après son au revoir, d'ajouter : « Pensez à moi », puis se reprenant et faisant la liaison, comme on enseigne à l'école : « Pensez-z-à-moi. » (Montherl., Songe,1922, p. 75).
Fausse liaison, mauvaise liaison ou, p. plaisant., liaison dangereuse. Prononciation d'une consonne de liaison là où il n'en faut pas ou d'une consonne autre que celle qui est nécessaire. Familièrement, une fausse liaison s'appelle cuir quand elle est faite par l'addition d'un t : Il va-t-à la foire; − velours quand elle est faite par addition d'un s : J'ai-z-obtenu. − Un pataquès est une confusion de liaisons : Ce n'est pas-t-à moi, ce n'est point-z-à vous (Grev.1964, p. 57, note 1).
b) Voyelle de liaison. Voyelle ,,qui s'ajoute dans certaines conditions entre deux éléments de formation, p. ex. entre le thème et la désinence (lat. leg-i-te en regard de fer-te), entre les deux éléments d'un composé (lat. pac-i-ficus), pour rendre la prononciation plus aisée ou prévenir des altération phonétiques`` (Mar. Lex. 1933).
5. CHIM. Interaction de deux atomes d'une même molécule ou de molécules différentes par mise en commun d'électrons. Liaison intermoléculaire, intramoléculaire; liaison simple, double, triple; liaison ionique; liaison covalente; liaison hydrogène. En même temps que se produisent les transformations électroniques, il peut y avoir modification des forces de liaison des atomes dans la molécule, ce qui provoque aussi des oscillations atomiques (M. Curie, Luminescence,1934, p. 8).
6. ARTILL. V. lien B 4.
7. INFORMAT. V. lien B 5.
B. − [Dans l'ordre de la pensée; correspond à lier II A] État de deux ou plusieurs faits ou phénomènes unis par un rapport naturel ou logique; manière dont ils sont unis. Synon. dépendance, corrélation; anton. indépendance.Liaison naturelle, nécessaire, logique, mathématique, historique; liaison causale, de causalité; liaison intime, étroite entre deux choses. Les phénomènes de conscience, caractérisés par les diverses catégories, admettent autant de modes de liaison et de transition dans le devenir qu'il y a de rapports et de lois pouvant les enchaîner mutuellement à l'état de repos (Renouvier, Essais crit. gén., 3eessai, 1864, p. xii).On ne peut continuer à prostituer l'idée de théâtre qui ne vaut que par une liaison magique, atroce, avec la réalité et avec le danger (Artaud, Théâtre et son double,1938, p. 106).
[Dans un ouvrage, un discours, une phrase] Art, manière d'exprimer l'enchaînement des idées, les relations entre les différentes parties; éléments qui assurent cet enchaînement. Idées, mots sans suite et sans liaison. J'ai fini mon chapitre, et j'aborde le plan du suivant où les faits surabondent, mais je n'ai pas encore la liaison qui doit les rendre vraisemblables (Flaub., Corresp.,1867, p. 116).Lier des mots et des idées, faire de l'oratoire, cela s'appelle penser, et, la faculté de liaison étant faible chez les Goncourt, on en a inféré une pareille faiblesse de leur faculté de penser (Thibaudet, Réflex. litt.,1936, p. 118):
1. Une chose n'est pas belle sans ensemble; elle n'est pas une chose, mais un assemblage de choses qui pourront produire l'unité et la beauté, lorsque, unies à ce qui leur manque encore, elles formeront un tout. (...) une compilation des plus belles pensées morales éparses et sans liaison ne forme point un traité de morale. Senancour, Obermann, t. 1, 1840, p. 84.
GRAMM. Mot, particule, terme de liaison. Mot, tel que les conjonctions et les prépositions, servant à indiquer le rapport établi entre deux éléments d'une même proposition ou entre deux propositions différentes. On remarque qu'en langue française, certains termes génériques semblent postuler l'emploi de particules de liaison, tel « détroit », « mer », « passage » (Dor.-Poir.1975).
C. − [Dans les rapports entre pers. ou groupes de pers. et dans le domaine de la communication]
1. [Correspond à lier II B 1 b]
a) [Dans les rapports de caractère individuel]
α) [Rare à l'époque mod.] Fait de se lier, d'être lié avec quelqu'un; relations ainsi établies. Être, entrer en liaison avec qqn; liaison affective; liaison d'amitié; liaison d'enfance; liaisons humaines, mondaines; liaisons de société. Les Liaisons dangereuses (roman épistolaire de Choderlos de Laclos). Ce qui vous surprendra, monsieur, c'est qu'aucun d'eux ne me connaît. Jamais aucun d'eux, excepté le seigneur Furia, n'a eu avec moi ni liaison ni querelle, ni rapport d'aucune espèce (Courier, Lettre à M. Renouard,1810, p. 263).Les psychasthéniques et les faibles cherchent toujours leurs liaisons chez les inférieurs ou auprès d'êtres, comme les enfants et les vieillards, que leur âge rend dociles ou faciles à vivre (Mounier, Traité caract.,1946, p. 508):
2. J'avais contracté une liaison, sinon intime, du moins assez familière, avec ce jeune homme mélancolique. Je fréquentais aussi deux ou trois Irlandais, par un sentiment d'attrait vers leur nation plus encore que par goût de leur personne. Sainte-Beuve, Volupté, t. 2, 1834, p. 227.
β) En partic. Relations amoureuses d'une certaine durée (entre personnes non mariées ensemble). Liaison amoureuse; liaison de cœur; liaison sérieuse, durable, secrète, scandaleuse; avoir une liaison avec qqn; avoir une liaison (avoir une maîtresse ou un amant). Gérard, à cause de sa vie tranquille et domestique, était traité de bourgeois par ses anciens amis, qui ne comprenaient pas une liaison si longue avec Mariette (Champfl., Avent. MlleMariette,1853, p. 130).J'ai eu huit femmes, et pas huit passades, non, huit liaisons dont tu as bien su quelque chose (Duhamel, Nuit St-Jean,1935, p. 81):
3. La présence constante? Mais c'est elle, précisément, qui saperait l'amour. Dans une liaison, chacun de nous garde sa liberté. L'amour n'est plus codifié. Vous aimer n'est plus le « devoir » conjugal. Vous voir n'est plus une obligation mais un plaisir. Et le secret où gît notre liaison la rend plus chaude, cela aussi est connu depuis Jeroboam... Montherl., Démon bien,1937, p. 1256.
b) [Dans les rapports sociaux (vie publ., pol., prof.)] Relations de communication, d'échange, en vue d'une coopération. Être, travailler en liaison avec qqn, avec un service; liaisons hiérarchiques; liaisons fonctionnelles; liaisons de coopération d'une entreprise. Les dernières dépêches apportaient maintes preuves de l'activité de l'Internationale. Les partis belge, italien, allemand, autrichien, anglais, russe, étaient en liaison constante avec le parti français (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 282):
4. Le caractère spécifique de la fonction préfectorale est d'établir la liaison et la conciliation indispensables entre gouvernants et gouvernés et de contribuer ainsi à la solution du problème permanent de l'État. Belorgey, Gouvern. et admin. Fr.,1967, p. 297.
2.
a) ARM. Relations établies par divers moyens entre chefs et subordonnés ou entre différentes formations militaires pour assurer la communication des informations et la transmission des ordres. Officier, mission de liaison; avion, feux de liaison; faire la liaison. Paradis est dur. Mais il avait toute la nuit couru dans la tranchée en qualité d'homme de liaison pendant que les autres dormaient, et il avait des raisons d'être rendu (Barbusse, Feu,1916, p. 209).La situation tactique s'était en outre sensiblement améliorée grâce à la solidité et à la continuité rétablies dans notre front, grâce à la liaison maintenant assurée à gauche avec la 5earmée, comme à droite avec la 4e(Foch., Mém., t. 1, 1929, p. 91).
Agent de liaison. V. agent II C 3.
P. métaph. Chaque coterie [à New-York] se connaît, se surveille, s'envoie des espions, des estafettes, des agents de liaison; le plaisir, l'argent, la boisson, les sports, les bonnes œuvres, les voyages, enfin d'autres francs-maçonneries non moins modernes, relient aujourd'hui des mondes qui hier n'avaient rien de commun (Morand, New-York,1930, p. 221).
P. méton. Groupe destiné à assurer la liaison. Il place ses réserves en barrage dans le bois, cherche et trouve sa liaison au ravin des fontaines et creuse la terre pour s'y mieux agripper (Bordeaux, Fort de Vaux,1916, p. 179).Le général Dillon, chef de la liaison militaire britannique en Afrique du Nord, était renvoyé d'Alger (De Gaulle, Mém. guerre,1954, p. 72).
b) Relations régulièrement assurées (entre deux personnes, deux communautés, deux localités) par des moyens de communication spéciaux. Être en liaison téléphonique, en liaison radio avec qqn. Je venais d'entrer comme jeune pilote de ligne de la Société Latécoère qui assura, avant l'aéropostale, puis Air France, la liaison Toulouse-Dakar (Saint-Exup., Terre hommes,1939, p. 141).Des personnels du service des télécommunications de la navigation aérienne sont embarqués pour assurer les liaisons utiles avec les avions en vol et les liaisons avec les stations terrestres, nécessaires à l'acheminement des observations faites à bord (Météor. fr.,1963, p. 13).
P. méton. Les moyens de communication eux-mêmes. Synon. ligne.Établir des liaisons ferroviaires, routières, télégraphiques. Il appelle au téléphone le général de brigade. Par bonheur cette liaison-là existe encore. Le fil, d'ailleurs très court, n'a pas encore été arraché par une explosion (Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. 40).Il faut faire de la France le point d'escale des grandes liaisons aériennes transatlantiques (Pineau, S.N.C.F. et transp.,1950, p. 126).
Prononc. et Orth. : [ljεzɔ ̃]. ,,Après un mot qui se termine par une consonne, il y a parfois diérèse; par liaison [paʀ-li-ε-zɔ ̃]; une liaison [yn-li-ε-zɔ ̃]`` (Warn. 1968). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. A. Action de lier, de relier; état de ce qui est lié, relié. 1. 1260 maçonn. « assemblage d'une assise de pilier composé » ([H. Omont] Album de Villard de Honnecourt, fac-similé du ms. 19093 de la Bibl. nat., pl. xxx [fol. 15 vo] : chi prennés matere d'on piler metre a droite loisons; pl. lxiii [fol. 32] : Par tos ces pilers sunt les loizons teles come eles i doivent estre); id. « assemblage des quatre éléments d'une assise d'un pilier quadrangulaire (appareil plein-sur-joint) » (id., pl. xl [fol. 20 vo] : Par chu fait on on piler de quatre cuins venir a loison); 2. a) 1538 (Est., s.v. suffraenatio : Liaison forte et serree qu'on fait es murailles); 1606 « action de faire adhérer entre eux tous les éléments d'un mur » (Nicot); b) fin xvies. « (en parlant d'un matériau) état de ce qui est lié, de ce qui a de la cohésion » (ap. R. hist. et archéol. du Maine, 1887, p. 314 ds Gdf. : sablon qui n'a aucune liaison ne teneur); 3. 1538 (Est., s.v. necto-nexus : nouement, liaison); a) 1580 « action de lier, d'attacher (quelqu'un) » (Montaigne, Essais, II, xii ds Œuvres, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p. 434 : les liaisons et emmaillottements des enfants); b) 1597 « action de cercler (des tonneaux) » (Liébault, Mais. rust., p. 601, ds Gdf.); 4. 1559 « ensemble de choses liées » (Amyot, Marcellus, 20 ds Œuvres, éd. G. Walter, t. 1, p. 679); 5. 1588 fig. « état de ce qui est lié, agencé » (Montaigne, op. cit., I, xxiii, p. 118 : la liaison et texture de cette monarchie); 6. 1656, 30 sept. id. « rapport de connexité entre deux choses » (Pascal, xiiieProvinciale ds Œuvres, éd. J. Chevalier, p. 812). B. Ce qui sert à lier 1. 1393 art culin. (Ménagier, II, 140 ds T.-L.); 2. 1482 « lien servant à ligoter quelqu'un » (Mystère de St Didier, éd. J. Carnandet, p. 406); 1559 « lien, ce qui sert à attacher, à entourer » (Amyot, Alexandre, t. 2, p. 343); 3. 1538 (Est., s.v. conjugo-conjugatio : conjugatio verbale, verborum Ciceron : liaison); 1559 « ce qui lie les mots entre eux » (Amyot, Démosthène, 3, t. 2, p. 709); 1592 gramm. (Delamothe ds Thurot Prononc. t. 2, p. 7 : nous joignons tellement nos mots ensemble par une mutuelle liaison et proportion de voyelles et consonantes); 1649 id. mot de liaison [car] (Ménage, Requête des dict. ds Littré); 4. 1680 « trait de plume unissant les lettres d'un mot » (Rich.); 5. 1765 mus. « trait recourbé dont on couvre les notes qui doivent être liées » (Encyclop. t. 9, p. 455 a). II. Action, fait de se lier, d'être lié à quelqu'un, à quelque chose. 1. a) 1324 « ce qui oblige, engage moralement » (ap. Morice, Preuves de l'H. de Bret., I, 1329 ds Gdf.); b) 1580 « ce qui entrave, brime, asservit » (Montaigne, op. cit., II, xii, p. 541); c) 1588 synon. de amitié (Id., op. cit., I, xxviii, p. 788); 1681, 3 janv. au plur. « relations, accointances » (Mmede Maintenon, Lett. à M. d'Aubigné ds Littré); 2. 2emoitié xvies. « état de personnes liées par les sentiments » (Lanoue, 62, ibid.); 3. 1781 « personne avec laquelle on est lié » (Genlis, Théâtre d'éduc. ds Gohin, p. 296). Dér. de lier* à l'aide du suff. -aison*, d'apr. le lat. ligatio, -onis « ligature » méd.; terme de rhét. (ligatio verborum) à basse époque; dans la lang. chrét. « action de retenir les péchés; lien moral, mariage » (TTL s.v.; Blaise Lat. chrét.); à l'époque médiév. « ligue, pacte » (Blaise Latin. Med. Aev., s.d.); cf. l'a. prov. liazon « parure, toilette, vêtement » (2emoitié du xiies.). Fréq. abs. littér. : 2 678. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 079, b) 2 627; xxes. : a) 2 318, b) 5 690.