| LEUCORRHÉE, subst. fém. PATHOL. Écoulement muqueux blanchâtre, d'origine vulvo-vaginale, parfois purulent (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971; Man-Man. Méd. 1977). Synon. flueurs blanches (vieilli), pertes blanches.P. métaph., péj. L'on a (...) supplicié ses murs en les recouvrant avec les banales images de cette pieuse leucorrhée de la peinture que fut Flandrin! (Huysmans, Oblat, t. 2, 1903, p. 233).REM. Leucorrhéique, adj.a) Qui se rapporte à la leucorrhée. (Ds Méd. Biol. t. 2 1971). b) Qui est atteint de leucorrhée. Il est donc indispensable de protéger l'œil de l'enfant (...) même avant la ligature du cordon si la mère est leucorrhéique (Macaigne, Précis hyg.,1911, p. 160). Prononc. et Orth. : [løkɔ
ʀe]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. [1784 (d'apr. Bl.-W.3-5)]; 1803 (Boiste). Composé des mots gr. λ
ε
υ
κ
ο
́
ς « blanc » (leucémie*) et de ρ
̔
ε
ι
̃
ν « couler ». Bbg. Quem. DDL t. 8 (s.v. leucorrhéique). |