| LAXITÉ, subst. fém. État de ce qui est distendu, lâche. La laxité d'une courroie, d'une ceinture, d'un nœud, d'un réseau (Thomas1956).− Spécialement ♦ MÉD. Relâchement (d'un tissu, d'un organe, d'une articulation). Laxité ligamentaire. Petite plaie (...) entourée pendant plusieurs jours d'une ecchymose plus ou moins étendue, suivant la laxité du tissu cellulaire sous-cutané (Nélaton, Pathol. chir., t. 1, 1844, p. 30).Le manchon fibreux capsulaire [du genou] est remarquable (...) par la laxité de toute sa portion antérieure (G. Gérard, Anat. hum.,1912, p. 196). ♦ PHONÉT. ,,Caractéristique des phonèmes lâches, par opposition à la tension`` (Ling. 1972). Prononc. : [laksite]. Étymol. et Hist. 1. 1559 « état de ce qui est distendu » (Jean Falcon, Notabilia, fo191 cité par Sigurs, p. 280); 2. 1808 « relâchement, défaut de tension » laxité des fibres (Encyclop. méthod. Méd. t. 8); 3. 1963 phonét. (R. Jakobson, Essais de ling. gén., Paris, éd. de Minuit, t. 1, ch. 7 : Tension et Laxité). Empr. au lat.laxitas « relâchement »; 3 trad. de l'angl. laxness. |