| LAUDES, subst. fém. plur. RELIG. CATH. ,,Seconde des Heures canoniales, qui suit Matines, composée de psaumes et de cantiques à la louange de Dieu`` (Marcel 1938). Le moine psalmodie à genoux les laudes (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 286).Trempés dans la première fraîcheur, dans la première clarté du jour, les religieux chantent l'hymne des laudes (France, Génie lat.,1909, p. 188).Prononc. et Orth. : [lo:d]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1200 (Règle de St Benoît trad. par Nicole, éd. A. Héron, 1361); ca 1240 (St François, 3019 ds T.-L.). Empr. au lat. eccl.laudes, plur. de laus, laudis « louange », désignant une partie de l'office divin (spéc. laudes matutinae), en raison des psaumes (notamment 146 à 150) où revient le mot laudate, nommés pour cette raison laudes par St Benoît, nom qui de là fut étendu à toute cette partie de l'office (Archéol. chrét. s.v., col. 1897-98; cf. xiiies. Durand, Rationale, 5, 4 ds Blaise Latin. Med. Aev. : Dicuntur autem laudes, quod illum officium laudem praecipue sonat divinam). Cf. le subst. fém. a. fr. laude « louange, éloge » empr. au subst. lat. sing. (ca 1198, Evrat, Genèse, Bibl. nat. 12457 [xiiies.] fol. 51 vods Gdf.), encore att. au xvies., Hug. Fréq. abs. littér. : 27. |