| LAPS, subst. masc. [Suivi du mot temps ou d'un mot évoquant une période précise] Espace de temps. La réforme commerciale emploierait un laps de six ou sept ans (Fourier, Nouv. monde industr.,1830, p. 44).Cela va chez nous de la première semaine d'août environ à fin septembre pour l'avoine, au commencement d'octobre pour le blé. Il s'agirait donc d'enfouir le grain dans ce laps de temps. (Pesquidoux, Livre raison,1928, p. 201).Rem. On trouve rarement le mot laps employé isolément ou suivi d'un mot n'évoquant pas l'idée de temps : Pendant ce laps de vertu, le baron était allé trois fois rue du Dauphin, et il n'y avait jamais eu soixante-dix ans (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 261). Quand nous arrivez-vous pour passer un laps dans la capitale? (Flaub., Corresp., 1876, p. 238). Prononc. et Orth. : [laps]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1266 laps de temps (Franch. d'Orgelet, ap. Tuetey, Ét. sur le dr. munic. en Fr.-Comté, p. 188 ds Gdf. Compl.). Empr. au lat.lapsus « tout mouvement de glissement, d'écoulement, de course rapide », lapsus temporis, ives. ds TLL s.v. VII, 2, col. 958, 40. Fréq. abs. littér. : 106. |