| LANGER, verbe trans. Envelopper de langes (un petit enfant, un nourrisson). Langer un nouveau-né. Il (...) ne pêche que les gros [poissons] qu'il roule au frais dans une serviette et lange comme des enfants (Renard, Poil Carotte,1894, p. 190).Il est puéril de s'occuper de la façon dont on lange un marmot (Estaunié, Empreinte,1896, p. 124).− P. métaph. Madame None a fait langer à sa fantaisie ton intelligence, c'est fort bien. Tu as travaillé, on te dit sage, j'en suis enchanté (Estaunié, Empreinte,1896, p. 124). Prononc. : [lɑ
̃
ʒe], (il, elle) lange [lɑ
̃:ʒ]. Étymol. et Hist. a) 1869 langé (Docteur Ramaud, Gazette des hôpitaux, 24 janv. ds Littré, Suppl.); b) 1894 langer (Renard, loc. cit.). Dér. de lange*; d'abord suff. -é* puis dés. -er. |