| KRAK, subst. masc. HIST. Forteresse, ensemble fortifié construit par les croisés en Syrie et en Palestine. Krak des Chevaliers. Le Krak vit alors se préparer dans ses murs une expédition dont le continuateur de Guillaume de Tyr nous a laissé une relation assez détaillée (G. Rey, Ét. sur les monuments de l'archit. milit. des croisés en Syrie et dans l'Île de Chypre, Paris, Impr. Nationale, 1871, p. 63).Prononc. : [kʀak]. Étymol. et Hist. Ca 1195 crac (Ambroise, Estoire de la guerre sainte, éd. G. Paris, 7424 : le Crac de Mont Real); 1871 Krak (G. Rey, op. cit., p. 6 : le Krak des chevaliers, aujourd'hui Kalaat-el-Hosn). Empr. à l'ar.karāk « château fort », et celui-ci à l'araméen karkā, syriaque karko « place forte, ville ». Fréq. abs. littér. : 40. |