| * Dans l'article "KAPOK,, subst. masc." KAPOK, subst. masc. Fibre végétale soyeuse et légère, constituant le feutre qui tapisse les fruits du kapokier (infra dér.), et que l'on utilise pour son élasticité et son imperméabilité à la chaleur. Matelas en kapok; employer du kapok; garnir un coussin de kapok. Colombé, gîte d'étape suffisant, tout à côté d'un grand arbre à kapok (faux fromager) dont nos porteurs abattent les fruits − gros comme de très grosses bananes (...), contenant un soyeux duvet dont chaque porteur rembourre son coussin porte-charge (Gide, Retour Tchad,1928, p. 957).Prononc. et Orth. : [kapɔk]. Graph. c- ds Rob. (var.); c'est l'orth. proposée ds Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971. Étymol. et Hist. 1680 capoc (Ambassades mémorables de la Compagnie des Indes Orientales, trad. d'un ouvrage néerl. de Montanus, I, p. 50 ds Arv., p. 299); 1763 kapoc (Voy. de l'abbé de la Caille au Cap de B.E., p. 173 ds König, p. 54). Empr. au malaiskāpuq, de même sens, prob. par l'intermédiaire du néerl. (Arv., pp. 298-299; FEW t. 20, p. 99a). DÉR. Kapokier, subst. masc.Arbre qui croît dans les régions tropicales (et est cultivé à Java) et qui fournit des filaments soyeux servant à de nombreux usages industriels. Capsules de kapokier (cf. Lar. mén. 1926). − [kapɔkje]. − 1reattest. 1691 capoquier (La Loubère, Du royaume de Siam, I, p. 32 ds Boulan, p. 200); de kapok, suff. -ier*. BBG. − Quem. DDL t. 18. |