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JOB1, subst. masc.
Arg., vieilli
Monter le job à qqn. Monter la tête à quelqu'un, le tromper. Ils ont cru que je leur montais le job (Lorrainds Lar. Lang. fr.).
Se monter, se chauffer le job. S'illusionner, se tromper. Tous les gens qui ont des maîtresses leur découvrent immédiatement un tas de qualités qu'elles n'ont pas, je suis peut-être devenu aussi nigaud qu'eux, et je me chauffe sans doute le job (Huysmans, En mén.,1881, p. 303).[Le directeur du théâtre :] (...) il ne faut pas nous monter le job (...). Trente représentations dans le ventre! C'est tout le bout du monde! (Richepin, Braves gens,1886, p. 219).
Prononc. : [ʒ ɔb]. Étymol. et Hist. 1770 battre le job « simuler la niaiserie » (arg. poissard, s. réf. ds Esn.); 1836 battre job « id. » (Vidocq, Voleurs, t. 1, p. 23); 1867 monter le job (Delvau, p. 264 : Job, s. m. Tromperie, mensonge. Monter un job. Monter un coup. Monter le job. Tromper, jouer une farce); 1878 se monter le job (Larch., p. 212 : Se monter le job : S'en faire accroire (Rabasse)). De job(e) « niais, sot, nigaud » (dep. 1547 jobe, Noël Du Fail, Propos rustiques, éd. J. Assézat, t. 1, p. 55), tiré de Job, nom d'un personnage biblique célèbre par ses malheurs et les railleries qu'il dut subir de la part de ses amis. Pour monter le job, cf. les expr. se monter la tête, le bourrichon. Bbg. Chautard (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 652. - Guiraud (P.). Mél. d'étymol. arg. Cah. Lexicol. 1970, t. 16, p. 64. - Quem. DDL t. 18 (s.v. jobe).