| JEANNOT, subst. masc. Personnage niais, nigaud. On en fera sans doute un amoureux (...) − Ou une queue rouge, dit la basse-taille, ce qui signifie un jeannot, un jocrisse (Kock, Zizine,1836, p. 242).Elle l'avait toujours accusé [Jésus-Christ] d'être un simple jeannot, dans sa gueuserie (Zola, Terre,1887, p. 509).− Emploi adj. Cet accent, ce teint bistré, cet air vainqueur et jeannot, Numa se souvenait bien d'avoir vu cela quelque part, mais où donc? (A. Daudet, N. Roumestan,1881, p. 98). Rem. Jeannot lapin, p. ell. jeannot. [P. allus. à La Fontaine VII, 16] Lapin, lièvre. Les « jeannots » pullulaient. Dans les allées du bois ou dans les forts il vous en partait sous les pieds à chaque instant (Vialar, Homme de chasse, 1961, p. 105). Prononc. : [ʒano]. Étymol. et Hist. 1397 Jehannot « sot » (Arch. JJ 152, pièce 248 ds Gdf.). Dér. du prénom masc. Jean; suff. -ot*. Bbg. Quem. DDL t. 6. |