| JEAN, subst. masc. A. − Abrév. de blue-jean. La belle en « jeans » aux pieds nus est remplacée par la femme qui veut paraître « habillée », même à la plage (Le Monde,14 juill. 1967ds Gilb. 1971).Il est grand (...) avec des épaules larges, des jambes longues et musclées auxquelles colle la toile du jean (J.-P. Bastid, Méchoui-massacre, Paris, Gallimard, 1974, p. 59).Elle a réussi à arracher Ronnie à ses rôles de série B, ses rodéos, ses jeans (Elle,janv. 1981, no1828, p. 32). Rem. Employé indifféremment au sing. ou au plur., comme blue-jean. B. − Au sing. Tissu dans lequel sont faits les blue-jeans. Du jean délavé. Vous portez un pantalon, un gilet, un blouson ou une jupe en jean (100 Idées,févr. 1976, no28, p. 63). − Emploi apposé avec valeur d'adj. Tissu jean épais 100 % coton (Catal. La Redoute, printemps-été 1981, p. 458). Prononc. et Orth. : [dʒin]. Au plur. des jeans. Étymol. et Hist. 1948 jean (S. de Beauvoir, L'Amérique au jour le jour, 54 ds Höfler Anglic.); [1949 blue-jeans (M. van Moppès, Les Nouveautés en Californie in Adam, no192, avr.-mai, 74 ds Quem. DDL t. 16)]; 1956 jeans (H. H. Hansen, Hist. du costume, no683, Légende, ibid.). Empr. à l'angl. désignant gén. au plur. aux État-Unis les pantalons assez étroits en toile appeléejean (1843 ds NED Suppl.2), v. blue-jean, étymol. |