| JACK, subst. masc. A. − TECHNOL. Pièce qui commande les aiguilles de certaines machines de bonneterie. (Dict. xixeet xxes.). B. − TÉLÉCOMM. [Dans les centraux téléphoniques manuels] ,,Fiche de forme spéciale s'insérant dans une broche pour établir un contact électrique`` (Siz. 1968). Un abonné appelle. L'opérateur introduit la fiche arrière dans le jack de cet abonné et abaisse la clé d'écoute : il entre en communication (A. Leclerc, Télégr. et téléph.,1924, p. 216). C. − ÉLECTR. ,,Ensemble formé d'une fiche et d'une douille cylindriques, réalisant la connexion simultanée de deux ou plusieurs conducteurs`` (Dew. Électr. 1973). Prononc. : [(d)ʒak]. Étymol. et Hist. 1. 1870-71 « machine de filature » (Mém. d'agric., 1870-71, p. 314 ds Littré Suppl.); 2. 1880 jack-knife « commutateur téléphonique à lame » (C. Haskins, Lumière Électr., II, 156 ds Bonn., p. 78); 1882 jack (L'Électricien 1/4, 576 ds Höfler Anglic.). Empr. à l'angl.jack, nom peut-être issu du fr. Jacques mais utilisé généralement comme surnom de John (correspondant au fr. Jean) et qui a été appliqué à toutes sortes de machines, d'instruments et de mécanismes (emplois attestés dès la fin xvies. ds NED). L'emploi dans les télécommunications est une abrév. de l'anglo-américain jack-knife désignant une sorte de grand couteau de poche et, p. anal., un commutateur comportant un mécanisme à lame (cf. DAE). |