| ISRAÉLIEN, -IENNE, adj. et subst. A. − Adj. et subst. (Celui, celle) qui vit en Israël, qui est originaire de l'État d'Israël. Peuple israélien; nation israélienne. Les opinions exprimées ici n'engagent que moi-même (...). Il s'agit donc des réflexions d'un citoyen israélien qui, comme tous les autres, se préoccupe du sort de son pays (S. Friedlander, Réflexions sur l'Avenir d'Israël, Paris, P.U.F., 1969, p. 21): 1. Dès aujourd'hui il existe ce qu'on peut appeler « une âme israélienne », par quoi se rassemblent et se ressemblent, malgré leurs divergences, les ressortissants juifs de l'État d'Israël de tout bord. En même temps apparaît une nette différence entre la mentalité de l'Israélite et celle de l'Israélien.
M. Catane, Qui est Juif? Paris, Laffont, 1972, p. 57. B. − Adj. Qui concerne, qui appartient à l'État d'Israël, à ses habitants. Droit, gouvernement israélien; nationalité israélienne; expérience, opinion publique israélienne. Kibbutsim israéliens (Traité sociol.,1967, p. 487): 2. Toutes les tendances sont en fait représentées et dans la Palestine israélienne et dans la dispersion, depuis le traditionalisme extrême (...) jusqu'au nationalisme areligieux...
Philos., Relig., 1957, p. 48-13. Prononc. : [isʀaeljε
̃], [izʀa-], fém. [-jεn]. Étymol. et Hist. 1948 adj. (Lar. mens., août, t. XII, Le mois au jour le jour, 24 juin : l'armée nationale israélienne); 1948 subst. (ibid., sept., t. XII, Le mois au jour le jour, 16 juillet). Dér. au moyen du suff. -ien* du nom de l'État d'Israël, fondé le 14 mai 1948. |