| IRRÉFLEXION, subst. fém. Défaut, manque de réflexion. S'ils riaient, les marins, ce n'était pas par manque de cœur, mais par irréflexion seulement (Loti, Pêch. Isl.,1886, p. 161).Beaucoup acceptèrent ses présents avec plus de légèreté, d'irréflexion, de cupidité naturelle que de scélératesse (Maurras, Avenir Intellig.,1905, p. 77).La méditation et la mise en ordre leur faisant constitutionnellement défaut, les primaires confondent volontiers le sens moral et une sorte de sentiment immédiat d'innocence qui n'est que l'expression naïve de leur irréflexion (Mounier, Traité caract.,1946, p. 691).Prononc. et Orth. : [iʀ(ʀ)eflεksjɔ
̃] ou [-fle-]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1785 (Correspondance littér. philos. et crit., novembre ds Proschwitz Beaumarchais, p. 135). Dér. de réflexion*; préf. ir-, var. de in-1*. Fréq. abs. littér. : 49. |