| INTERROGANT, -ANTE, adj. Vieux A. − Qui pose beaucoup de questions, qui a la manie d'interroger. Avez-vous un roi, en France? continua l'interrogant Papas. − Nous n'en avons pas en ce moment (About, Grèce,1854, p. 273).Ces êtres terribles et falots : ils n'ont rien à vous dire, rien, absolument rien, et voilà pourquoi votre esprit se fait interrogant (Milosz, Amour. initiation,1910, p. 169). B. − Qui exprime l'interrogation. Synon. usuels interrogateur, interrogatif.Quand son hôte inconnu fut assis, elle tourna la tête vers lui par un mouvement interrogant et coquet dont la finesse ne saurait se peindre (Balzac, Femme aband.,1832, p. 272). − En partic. Point interrogant. Synon. usuel point d'interrogation.Vous parlez pendant dix minutes sans aucune interruption, et vous finissez par un : − Eh! bien? armé d'une accentuation qui figure un point interrogant extrêmement crochu (Balzac, Ptes mis.,1846, p. 40). Prononc. et Orth. : [ε
̃tε
ʀ
ɔgɑ
̃] ou [-te-], fém. [-ɑ
̃:t]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1370-72 « celui qui interroge » (Oresme, Ethiques, éd. A.D. Menut, p. 248); 1529 point interrogant (G. Tory, Champfleury, fo66 ro). Empr. au lat.interrogans, part. prés. de interrogare (v. interroger). |