| INSERT, subst. masc. [Correspond à insérer A 2 a] A. − CIN., TÉLÉV. Plan généralement bref introduit entre deux plans ordinaires, servant soit simplement de liaison, soit à introduire dans la séquence un détail cadré en gros plan, un écrit ou un dessin dans un but informatif, esthétique ou dramatique. L'insert ou très gros plan saisit un détail (...). C'est le plan dramatique par excellence. Il permet de capter les indices dans les films policiers ou aide puissamment à augmenter le suspense (Y. Baticle, Manuel d'initiation au cinéma, Paris, Magnard, 1968, p. 37).Insert (...). Il s'agit dans un montage du plan très rapproché d'un objet tel qu'il est vu par un personnage (la lettre qu'on écrit ou lit... l'heure sur le cadran du bracelet montre ou de la pendulette... le téléphone... un calendrier...) (G. Régnier, Le Cin. d'amateur, Paris, Larousse-Montel, 1977, p. 312). ♦ Insert (de) film ou insert filmé (moins usité). Extrait de film déjà existant intégré dans une émission de télévision. Les gros plans, les chœurs, les inserts filmés (généralement plaqués sur le texte, ici l'épousant et l'exaltant) (L'Express,24 mai 1965, p. 85). B. − P. anal., RADIO. ,,Petit document ou texte que l'on incorpore dans une émission`` (Radio 1972). Prononc. : [ε
̃sε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1946 cin. (A. Berthomieu, Essai de gramm. cin., p. 40); 2. 1969 radio (Le Monde, 28 févr., p. III, col. 6 ds Humbley t. 2, 1974, p. 555 : l'« insert » téléphonique). Empr. à l'angl.insert (dér. de to insert « insérer » ou abrév. de insertion « insertion »), d'abord terme de typogr. « insertion (dans une épreuve) » (1893 ds NED Suppl.2); « encart » (1907, ibid.); terme de cin. « insert » (1916, ibid.). Bbg. Uren (O.). Le Vocab. du cin. fr. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 211. |