| INSCULPER, verbe trans. [Le suj. désigne un orfèvre] Déposer l'empreinte de son poinçon utilisé pour les objets d'or ou d'argent auprès de l'administration compétente, afin de le faire agréer. Tout orfèvre italien est tenu de faire insculper son propre poinçon, en forme de losange, revêtu de ses initiales et de son symbole (Grandjean, Orfèvr. xixes., 1962, p. 37).Prononc. : [ε
̃skylpe], (il) insculpe [ε
̃skylp]. Étymol. et Hist. 1497 (Pièce, Doublet, Antiq., p. 1138 ds Gdf.); de nouv. 1819 (Boiste). Empr. au lat.insculpere « graver sur » dér. de sculpere, scalpere « graver ». DÉR. Insculpation, subst. fém.Action d'insculper; résultat de cette action. Ce losange peut être dessiné en hauteur ou en largeur; il doit contenir de toute façon la ou les initiales de l'orfèvre qui, de plus, doit en établir les proportions définitives lors de l'insculpation sur la planche de cuivre (Grandjean, Orfèvr. xixes., 1962p. 29).− [ε
̃skylpasjɔ
̃]. − 1resattest. 1813 (Saint-Hilaire, Manuel des employés de la garantie, Paris, Arthus Bertrand d'apr. Lar. Lang. fr.), 1822 (Manuel de la garantie, p. 57 ds Littré Add. 1872); de insculper, suff. -(a)tion*. |