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INHIBITOIRE, adj.
A. − MÉD., vieilli. ,,Qui constitue une inhibition`` (Ac. 1935).
B. − PHYSIOL. Qui produit le ralentissement ou l'arrêt d'un mouvement ou des fonctions d'un organe. Action inhibitoire; phénomènes inhibitoires. L'acide carbonique exercerait une action inhibitoire sur les ferments saccharifiants (Le Gendreds Nouv. Traité Méd., fasc. 7, 1924, p. 450).
Prononc. et Orth. : [inibitwa:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. I. 1368 « qui prohibe » (Lettre ds Livre Roisin, éd. Brun-Lavainne, p. 420). ,,vieillit`` d'apr. Besch. 1845. II. 1893 physiol. (Valéry, Corresp. [avec Gide], p. 190). I dér. du supin inhibitum du lat. inhibere (v. inhiber), comme le lat. médiév. inhibitorius (xiiies. ds Nierm.), sur lequel est formé II à l'aide du suff. -oire, v. -oir; cf. le lat. médiév. littere inhibitorie (ca 1250 ds Latham).