| INHALER, verbe trans. A. − Inspirer. Anton. exhaler.Inhaler l'air froid; inhaler lentement, profondément. Il fit une profonde aspiration, comme si l'air qu'il inhalait devait calmer ses nerfs (Montherl., Célibataires,1934, p. 793).Faire inhaler.Faire absorber des gaz, des vapeurs, des poussières toxiques, par les voies respiratoires. En faisant inhaler expérimentalement à des souris ou à des cobayes une petite quantité de bacilles tuberculeux provenant d'une culture finement émulsionnée (...) j'ai pu aisément suivre l'évolution du processus d'inflammation intra-alvéolaire (Calmette, Infection bacill. et tubercul.,1920, p. 130). − Au fig. Absorber. Le retard même que les fausses valeurs que l'on inhale dans un milieu mondain font subir au développement de la personnalité (Du Bos, Journal,1928, p. 132). B. − MÉD. Absorber par les voies respiratoires, à des fins anesthésiques ou thérapeutiques, des gaz ou des vapeurs. Inhaler de l'éther (Lar. Lang. fr.). Inhaler des vapeurs d'eucalyptus (Ac.1935). Prononc. et Orth. : [inale], (il) inhale [inal]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. [1791 inhalant physiol. « (vaisseau) destiné à l'absorption des liquides » (Bulletin des sciences, publ. par la Société philomatique de Paris, p. 14 d'apr. FEW t. 4, p. 692b)] 1845 « aspirer par inhalation » (Besch.). Empr. au lat.inhalare « exhaler (une odeur), souffler sur quelque chose », dont on a fait l'anton. de exhaler*. |