| INFÉRENCE, subst. fém. LOG. Opération qui consiste à admettre une proposition en raison de son lien avec une proposition préalable tenue pour vraie. Inférence immédiate; inférence du particulier au particulier. Très curieusement, les relations avec le monde surnaturel s'expriment par le moyen des modes de la connaissance, et parmi eux, ceux de l'impression corporelle (...) de l'inférence et du raisonnement (Lévi-Strauss, Anthropol. struct.,1958, p. 197).Inférence est (...) le terme le plus général, dont raisonnement, déduction, induction, etc., sont des cas spéciaux (Lal. 1968):Elle [l'invention de la géométrie] a requis des argonautes de l'esprit (...). Ni la fragilité des prémisses qui les portaient, ni la subtilité ou l'infinité des inférences qu'ils exploraient ne les ont pu troubler.
Valéry, Variété [I], 1924, p. 28. Prononc. et Orth. : [ε
̃feʀ
ɑ
̃:s]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1609 « conséquence » (G. Vittori, Tesoro de las tres lenguas, Genève : Inferéncia, inference, consequence); 2. 1867 log. (Littré). Dér. de inférer*; suff. -ence (-ance*). Fréq. abs. littér. : 16. |