| INCONNAISSANCE, subst. fém. Rare. Absence, chez un individu, de la faculté de connaître; ignorance. Un éveil de la conscience à elle-même, qui, la dégageant de la torpeur et des ténèbres (...), de l'« inconnaissance », la fait, tout d'un coup, accéder à la lucidité (Philos., Relig., 1957, p. 42-12).REM. Inconnaissant, -ante, adj.Qui ne connaît pas. Il [l'auteur] se sentait devenir le premier rang de son public, l'homme qui est là devant, qui regarde, l'imbécile, qui ouvre d'autres yeux, des yeux inconnus, inconnaissants (Péguy, Clio,1914, p. 30). Prononc. : [ε
̃kɔnεsɑ
̃:s]. Étymol. et Hist. 1. Fin xives. incongnoissance « ingratitude » (E. Deschamps, Ballade ds
Œuvres, éd. G. Raynaud, t. 8, p. 133), attest. isolée; 2. 1801 inconnaissance « ignorance » (Mercier Néol.). Dér. de connaissance*; préf. in-1*. |