| INADÉQUATION, subst. fém. Caractère de ce qui est inadéquat (v. ce mot A). Cette inadéquation de l'acte à la représentation est précisément ici ce que nous appelons conscience (Bergson, Évol. créatr.,1907, p. 145).Si l'on ne se met à déplorer (...) l'inadéquation du langage à la réalité, on se fait complice de l'ennemi, c'est-à-dire de la propagande (Sartre, Sit. II,1948, p. 305).Le vrai est à lui-même sa propre marque : toute idée, dans ce qu'elle a de positif, entraîne nécessairement la croyance. Le doute alors ne peut être qu'une fluctuation de l'imagination : il est l'effet en nous de l'insuffisance et de la faiblesse, c'est-à-dire de l'inadéquation, de l'idée (Lacroix, Marxisme, existent., personn.,1949, p. 98).Prononc. : [inadekwasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1907 (Bergson, loc. cit.). Dér. de inadéquat*; suff. -ion, v. -tion. Fréq. abs. littér. : 18. |