| IMPÉRIEUSEMENT, adv. D'une manière impérieuse. A. − [Correspond à impérieux A] Commander, dire, exiger, gouverner, réclamer impérieusement. Nez impérieusement aquilin (Goncourt, Ch. Demailly,1860, p. 174).Christophe (...) lui fit signe impérieusement de venir (Rolland, Foire,1908, p. 778). − P. anal. Les vents du Nord-Ouest à l'Ouest (...) régnèrent alors impérieusement (Voy. La Pérouse,t. 3, 1797, p. 176). B. − [Correspond à impérieux B] J'ai dit (...) que je m'absentais (...) et il le faut impérieusement, ma santé l'exige autant que mes affaires (Balzac, Corresp.,1843, p. 599).Suite de déductions logiques qui s'enchaînent impérieusement (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 387). Prononc. et Orth. : [ε
̃peʀjøzmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1512 (J. Lemaire de Belges, Illustrations de Gaule et singularitez de Troye, éd. J. Stecher, livre I, chap. 23, t. 1, p. 165). Dér. de impérieux*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 250. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 348, b) 388; xxes. : a) 332, b) 357. Bbg. Delb. Matér. 1880, p. 173. |