| IMPROUVER, verbe trans. Vieilli. Désapprouver, blâmer. Synon. censurer, condamner, critiquer, réprouver; anton. approuver.Improuver la conduite de qqn; improuver hautement une action. Pour éviter de l'approuver ou de l'improuver par mon regard, je contemplais Jacques qui se plaignait de souffrir dans la gorge (Balzac, Lys,1836, p. 67).S'il est parfois un peu vif, doit-on improuver la manifestation d'une droiture qui peut s'exprimer jusqu'à l'emportement? (La Varende, Dern. fête,1953, p. 88).− Au part. passé. Il serait condamné, en préparation, à l'insertion d'une réplique et analyse triple de l'article improuvé (Fourier, Nouv. monde industr.,1830, p. 59). Prononc. et Orth. : [ε
̃pʀuve], (il) improuve [ε
̃pʀ:v]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1370-72 « réfuter, rejeter (une opinion) » (N. Oresme, Éthiques, l. 1, chap. 7, éd. A. D. Menut, p. 113); 2. [1505 « désapprouver, condamner » (Desdier Christol, Platine, 84 roa : les [champignons] blancz auec leur pied qui ne sont pas fort improues)]; ca 1585 (Tabourot des Accords, Bigarrures, IV, 3 ds Hug.). Adaptation d'apr. approuver*, prouver*, éprouver*, réprouver* du lat. class. improbare « désapprouver, condamner; rejeter, réfuter ». |