| IMPROBE, adj. Rare. Qui manque de probité. Synon. déloyal, fourbe, malhonnête, véreux; anton. honnête, intègre, probe.S'il avait un peu l'air d'un renard, il passait aussi pour profondément rusé, sans être improbe (Balzac, U. Mirouët,1841, p. 37).V. censure ex. 2.− P. méton. Qui marque l'improbité. Elle lui prouvait par les arguments les plus naïvement improbes qu'il fallait saisir la fortune quand elle se présentait (Balzac, Pts bourg.,1850, p. 149). Prononc. et Orth. : [ε
̃pʀ
ɔb]. Att. ds Ac. 1878 et 1935. Étymol. et Hist. Ca 1500 (Therence en franç, fo240b, éd. Verard ds Gdf. : Homme improbre) − 1536 (J. Bouchet, Triumphes de la noble Dame, fo58 vo, ibid. : le grant labeur improbe [ici au sens de « acharné » cf. lat. labor improbus « travail opiniâtre »]); à nouv. en 1786 (Roubaud, Synonymes fr. ds Brunot t. 6, p. 1258). Empr. au lat. class.improbus « de mauvais aloi, mauvais; pervers, malhonnête » (v. probe). |