| IMPRIMATUR, subst. masc. Permission de publier un ouvrage, donnée par l'autorité ecclésiastique ou par l'Université, et dont on trouve la mention au verso de la page de titre ou de faux-titre. Donner, obtenir l'imprimatur. Cette thèse a obtenu l'imprimatur (Ac.1935).Le monde s'agite, il ne lit plus guère La Croix, il se fout des index et imprimatur (H. Bazin, Vipère,1948, p. 240) :... des commentaires avec appareil critique sur les livres de la Bible voient le jour maintenant avec l'imprimatur des autorités ecclésiastiques, et l'histoire d'Israël ne peut plus s'écrire sans connaître celle des peuples voisins, histoire entièrement renouvelée par l'archéologie.
Weill, Judaïsme,1931, p. 78. − P. plaisant. J'avais consulté un docte aréopage de vieilles femmes et elles m'avaient accordé leur imprimatur (Mérimée, Lettres ctesse de Montijo, t. 1, 1844, p. 91). Prononc. et Orth. : [ε
̃pʀimaty:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Au plur. des imprimaturs. Étymol. et Hist. 1. 1844 p. plaisant. « accord » (Mérimée, loc. cit.); 2. 1866 « permission de publier un ouvrage » (Veuillot, Odeurs de Paris, p. 387). Lat. imprimatur « qu'il soit imprimé », 3epers. du sing. du subj. prés. passif du verbe imprimere (v. imprimer). |