| IMPLORATION, subst. fém. Action d'implorer; résultat de cette action. Henriette s'était levée, approchée de Constant, dans un mouvement d'imploration muette (Bernstein, Secret,1913, II, 14, p. 30).L'étrange imploration de ses prunelles (Bourget, Actes suivent,1926, p. 133).Que la prière soit comme l'imploration d'un pardon (J. Bousquet, Trad. du silence,1935-36, p. 84).− En partic., au plur. Paroles, gestes, écrits de personnes qui implorent. Tous ces papiers de deuil et de détresse (...), ces implorations inutiles des veuves et des orphelins (Vigny, Serv. et grand. milit.,1835, p. 155).Faisant halte à toutes les chapelles sous les cris des baladins et les implorations des mendiants (Rousseau, Hist. transp.,1961, p. 68). Prononc. et Orth. : [ε
̃plɔ
ʀasjɔ
̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1317 (Arch. JJ 56, fol. 83 vods Gdf.). Empr. au lat.imploratio « action d'implorer ». Fréq. abs. littér. : 50. |