| IMBRIQUÉ, -ÉE, adj. Qui se recouvre partiellement. Le chalet (...) empruntant au bois les poutres de sa charpente, les lamelles imbriquées de son toit (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 161).− Spécialement ♦ ARCHIT. Des clochers imbriqués d'alvéoles. Tout le tympan du fronton est revêtu d'un parement imbriqué, réticulé, en arête de poisson (Mérimée, Lettres antiq. Ouest,1870, p. 74). ♦ ZOOL. Des ailes imbriquées; les écailles imbriquées de Léviathan. Le serpent aztèque a la peau imbriquée, non d'écailles mais de plumes (Morand, Air indien,1932, p. 19). Prononc. : [ε
̃bʀike]. Étymol. et Hist. 1. 1555 « tuile concave » (ici adj. subst.) (P. Belon, Nature des oyseaux, 323 ds Tilander, Glanures : Tuilles faictes en forme concave, qu'on nomme imbricees); 2. 1584 « disposé comme les tuiles d'un toit » (Thevet, Hommes illustres, 338 rods Delb. Rec.). 1 dér. du lat. class. imbrex, -icis « tuile creuse », d'apr. le type des adj. lat. en -iceus; 2 empr. au lat. class. imbricatus (part. passé de imbricare) « ayant la forme d'une tuile creuse », « disposé comme les tuiles ». Fréq. abs. littér. : 33. |