| * Dans l'article "ILLIMITER,, verbe trans." ILLIMITER, verbe trans. Rare, littér. Rendre illimité. Un mystère infini de sainteté (...) illimite toute valeur (Ricœur, Philos. volonté,1949, p. 74).Mille possibilités d'inventions, une quantité imprévisible de fantaisies, illimitent radicalement la liste des types d'investissements que l'homme peut faire de ses impulsions ludiques (Jeux et sports,1967, p. 467).REM. 1. Illimitable, adj.Qui ne peut être limité. [Dans le pouvoir héréditaire] il y en a un [un inconvénient] absolument insupportable suivant moi; c'est d'être de sa nature illimité et illimitable, c'est-à-dire, de ne pouvoir pas être contenu dans de justes bornes constamment et paisiblement (Destutt de Tr., Comment. sur Espr. des lois,1807, p. 195). 2. Illimitation, subst. fém.Fait d'être illimité. Pour lui [Lamartine] (...), Dieu est « le cercle sans limite en qui tout est inscrit ». On peut même dire que cette illimitation convient particulièrement à la conception que le poète se fait de la divinité (Poulet, Métam. cercle,1961, p. 196). Prononc. : [il(l)imite]. Étymol. et Hist. 1. 1792-93 « faire durer indéfiniment » (C. Desmoulins, Les Révolutions de France et de Brabant, t. 2, p. 118 ds Brunot t. 9, p. 756); 2. av. 1801 « ne pas enfermer dans des limites; faire prendre des proportions immenses » (Moussard ds S. Mercier, Néol., t. 2, p. 3). Dér. de illimité*; dés. -er. |