| HÉLIX, subst. masc. A. − ANAT. ,,Repli saillant, en demi-cercle, bordant le pavillon de l'oreille, depuis la conque jusqu'à la partie supérieure du lobule`` (Man.-Man. Méd. 1977). La rainure de l'hélix (Ac.). Les éminences de l'oreille humaine sont, 1 ce repli de son bord supérieur et postérieur, nommé l'hélix : il rentre en dedans au bas de sa partie antérieure, et se termine au dessus et en arrière du trou auditif (Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 518).Voyons les oreilles : description des bordures, du pavillon, du tragus, de l'hélix, du lobule, de la conque (H. Bazin, Tête contre murs,1949, p. 147). B. − ZOOL. Nom générique de l'escargot. Le grand genre Helix, qui englobe tous les escargots (Zool.,t. 1, 1963, p. 20 [Encyclop. de la Pléiade]). Prononc. et Orth. : [eliks]. Ds Ac. dep. 1835. Var. vieillie helix (Codex, 1884, p. 558 et Husson, Graf, Manuel biol. gén., 1965, p. 31; v. aussi Zool., loc. cit.). Étymol. et Hist. 1. 1690 anat. (P. Dionis, L'Anatomie de l'homme suivant la circulation du sang d'apr. Trév. 1732); 2. 1802 zool. (S. Flick, Nouveau dictionnaire françois-allemand et allemand-françois d'apr. FEW t. 4, p. 831b). Empr. au gr.
ε
́
λ
ι
ξ, -ι
κ
ο
ς « spirale » d'où « tout objet en forme de spirale » par l'intermédiaire pour 1 du lat. des médecins pour 2 du lat. des naturalistes (helix 1758, Linné, Systema naturae d'apr. Agassiz). Fréq. abs. littér. : 15. |