| HYALIN, -INE, adj. Qui a la transparence du verre. L'Amérique a l'air d'un grand verre; que dis-je, elle est toute en verre; dès l'automne, l'air possède une transparence hyaline; l'atmosphère vibre, cassante, vitrifiée (Morand, Eau sous ponts,1954, p. 174).− MINÉR. Quartz hyalin. Cristal de roche. Les Anciens firent une regrettable confusion entre l'eau congelée et le quartz hyalin, qu'ils nommèrent cristal de roche, et considérèrent longtemps toutes les substances cristallisées comme de la glace colorée (Metta, Pierres préc.,1960, p. 22). Prononc. et Orth. : [jalε
̃], fém. [-in]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1450-52 ialin « qui a l'aspect du verre, son éclat » ou peut-être « vert » (Jaq. Milet, Destruct. de Troye, 7807 et 8861, Stengel ds Gdf.), attest. isolées; repris début xixes. en partic. 1801 minér. quartz-hyalin (Haüy, Traité de minér., Paris, Louis, t. 2, p. 407). Empr. au b. lat.hyalinus « de verre », « vert », lui-même du gr. υ
́
α
́
λ
ι
ν
ο
ς
« id. », dér. de υ
́
α
λ
ο
ς « matière transparente, albâtre, cristal, verre ». |