| HUISSERIE, subst. fém. Encadrement fixe, en bois ou en métal, délimitant une baie dans une cloison et recevant, ou non, une porte ou p. ext., une fenêtre. Huisserie et bâti dormant. Le poteau de remplissage est un poteau intermédiaire placé dans une cloison lorsque la distance est trop grande entre les huisseries et les murs (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât., t. 2, 1928, p. 138).La menuiserie métallique concurrence dangereusement la menuiserie en bois, en particulier pour les huisseries et les croisées (Industr. fr. bois,1955, p. 9).Rem. Vx ou région. Portes et fenêtres. À l'heure dite, j'étais devant ma porte, ayant poussé toutes les huisseries pour que les passants me crussent couché (Sand, Maîtres sonneurs, 1853, p. 53 ds Vincent, Lang. et style rust. Sand, 1916). Prononc. et Orth. : [ɥisʀi]. V. huis clos, s.v. huis prononc. et orth. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. Av. 1105 judéo-fr. uisserie « chambranle de porte » (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et S. Blondheim, t. 1, § 1039); ca 1160 oiseries (Eneas, éd. J. Salverda de Grave, 512). Dér. de huis*; suff. -erie*; cf. (h)uisserie « fonction d'huissier » (1282 a. namurois ds FEW t. 7, p. 438b; 1467, avr. ds Isambert, Rec. gén. anc. lois fr., t. 10, p. 549), dér. de huissier*, suff. a. fr. -ie (Nyrop t. 3, § 242, 244). Bbg. Archit. 1972, p. 80. |