| HOUACHE, subst. fém. MARINE A. − Vieilli. Trace bouillonnante que laisse derrière lui un navire en marche. Synon. sillage.Tous passent, doivent passer dans sa « houache », son sillage, puisque les bateaux surnagent des fonds interdits (La Varende, J. Bart,1957, p. 108). B. − ,,Bout de ligne filée entre la ligne du loch proprement dite et le bateau de loch, ayant une longueur suffisante pour que ce dernier reste libre de l'effet du sillage du navire`` (Soé-Dup. 1906). Ce n'est que quand la houache est complètement filée que l'on commence à compter les nœuds (Soé-Dup. 1906). Prononc. et Orth. : [waʃ]. Les dict. mod. (Rob. et Lar. Lang. fr.) donnent houache, houaiche, ouaiche. Le mot est ds Ac. 1762-1878, s.v. ouaiche. Mais selon Littré, qui note en vedette houache, houaiche, ,,Les livres techniques mettent l'h `` (effectivement ds Jal1, Soé-Dup. 1906, Gruss 1952, Le Clère 1960, s.v. houache, Mots rares 1965, s.v. houache, houaiche). Ouache (ds Nouv. Lar. ill. et Lar. 20een rem. avec ouaiche, s.v. houache, houaiche), houage (v. étymol. et Bonn.-Paris 1859 qui place cette graph. en vedette avec houache, houaiche et ouaiche). Étymol. et Hist. 1643 houage « sillage d'un navire » (Fournier, Hydrographie, p. 9); 1678 oüaiche (Guillet, 3epart., p. 195); 1687 houache (Desroches, Dict. des termes propres de marine, 293 ds Fr. mod. t. 26, 1958, p. 55). Empr. au m. néerl.wech « chemin », prob. aussi attesté au sens de « sillage d'un navire en marche », cf. l'équivalent all. Weg « chemin; sillage d'un navire en marche » (FEW, t. 17, p. 551). |