| HOQUETANT, -ANTE, part. prés. et adj. I. − Part. prés. de hoqueter*. II. − Adj. Qui a le hoquet : ... ma pauvre Poule-Courte avait tiré un pichet, puis un autre, et se trouvait en plein dans les fumées du vin. Aussitôt assise, rouge et hoquetante, sa tête de tomber et de retomber comme si elle sonnait les cloches; et finalement elle s'assoupit.
Pourrat, Gaspard,1922, p. 181. − P. anal. ♦ [En parlant d'une pers.] On l'emmène, hoquetante de gros sanglots (Colette, Cl. école,1900, p. 219).Une voix mal assurée, encore mouillée de larmes, hoquetante, mais où perçait comme une secrète détermination (Roy, Bonheur occas.,1945, p. 453). ♦ [En parlant d'une chose] Au long des routes en déroutes, Les villages − plus même de cloches pour en sonner Le hoquetant dies iræ Désespéré (Verhaeren, Camp. halluc.,1893, p. 99).Elle (...) prit un chéquier, griffonna et signa le rectangle du papier d'un stylo nerveux, hoquetant (Arnoux, Crimes innoc.,1952, p. 248). REM. Hoqueteux, -euse, adj.,synon. de hoquetant.− Voyons, papa, répondit-il d'une voix hoqueteuse à son discours, (...) vous n'allez pas me la faire, je pense, au conjungo! (Toulet, Demois. La Mortagne,1920, p. 158). Prononc. : [ɔktɑ
̃] init. asp., fém. [-ɑ
̃:t]. Fréq. abs. littér. : 18. |