| * Dans l'article "-MACHIE,, élém. formant" -MACHIE, élém. formant Élém. tiré du gr. -μ
α
χ
ι
α de μ
α
́
χ
η «combat», entrant dans la constr. de mots empr. directement au gr. ou constr. en fr. plaisamment. I. − [Empr. au gr.] A. − [Mots désignant des sports de combat] 1. Dans l'antiq. gréco-romaine. V. naumachie et aussi: hoplomachie (de ο
̔
π
λ
ο
μ
α
χ
ι
́
α «combat avec des armes pesantes»), subst. fém.La même année, aux jeux d'Athènes, le fleuret − qui couronne le Français Gravelotte − et le sabre relaient l'hoplomachie antique (Jeux et sports, 1967, p. 1432). sciomachie (de σ
κ
ι
ο
μ
α
χ
ι
́
α «combat contre une ombre»), subst. fém.Combat contre un adversaire fictif. Le cardinal du Bellay et l'ambassadeur de France donnèrent à Rome des réjouissances et notamment une sciomachie ou bataille feinte (A. France, Rabelais, 1909, p. 161). 2. Dans la myth. gréco-romaine. V. gigantomachie et aussi: titanomachie (de τ
ι
τ
α
ν
ο
μ
α
χ
ι
́
α).Lutte des Titans contre les dieux. Un immense entassement de choses gigantesques et informes, demeuré pour la stupeur des humains en témoignage de quelque titanomachie primordiale (Benoit, Atlant., 1919, p. 267). 3. Au fig. V. logomachie et aussi: psychomachie (de ψ
υ
χ
ο
μ
α
χ
ι
́
α et p. réf. au poème allégorique de Prudence, auteur latin), subst. fém.Combat symbolique du vice et de la vertu. La bataille des Vices et des Vertus sculptée à la façade de nos églises romanes fut une image de cette éternelle psychomachie que le christianisme était venu apporter au monde (Mâle, Art relig., 1932, p. 427). B. − [Vocab. pol.] :
épimachie (de ε
̓
π
ι
μ
α
χ
ι
́
α ), subst. fém.Ligue défensive entre états. (Dict. xixeet xxes.). symmachie (de σ
υ
μ
μ
α
χ
ι
́
α), subst. fém.Alliance offensive et défensive. (Dict. xixeet xxes.). II. − [Élém. entrant dans la constr. de mots techn. ou fantaisistes] V. tauromachie, blagomachie (rem. s.v. blague2) et aussi: funambulomachie (du lat. funambulus), subst. fém.Combat de funambules. Il avait inventé (...) les duels de pétauristes, la funambulomachie (Richepin, Contes décad. romaine, 1898, p.183). parthénomachie (du gr. π
α
ρ
θ
ε
́
ν
ο
ς «jeune fille, jeune femme»), subst. fém.Lutte pour s'imposer auprès des jeunes filles. Ne voyez-vous pas combien les parents se méfieront moins de moi, combien ma parthénomachie sera facilitée, si je suis censé être «un monsieur qui n'aime pas les femmes»? (Montherl., Pitié femmes, 1936, p. 1196). Prononc. et Orth.: [-maʃi]. Symmachie, cependant, d'apr. Lar. 20e, [-ki]. Bbg. Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1917-18, t.30, p.41 (s.v. hoplomachie). |