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HOCCO, subst. masc.
Oiseau appartenant à l'ordre des Gallinacées, de la taille du dindon, ressemblant à la pintade, à chair blanche et savoureuse, qui vit en troupe dans les forêts d'Amérique tropicale et équatoriale. Il a réuni et peint de couleurs très-brillantes tous les animaux qui lui étaient connus, depuis les hoccos du Brésil (Du Camp, Hollande, 1859, p. 33) :
L'oiseau de paradis chimérique, l'oiseau de la prospérité et du bonheur, est représenté avec sa tête de hocco, sa queue de paon, ses hautes pattes d'échassier. E. de Goncourt, Mais. artiste, t. 2, 1881, p. 271.
Rem. On relève les graphies hocko : Le même ordre, celui des gallinacés, par exemple, comprend des oiseaux qui ont une véritable verge, le hocko, l'outarde (Cuvier, Anat. comp., t. 5, 1805, p. 108) et hoko : Nous étions au Jardin des Plantes. Il y a un hoko, qui a coursé (...) devant nous un oiseau plus petit que lui (Goncourt, Journal, 1866, p. 280).
Prononc. et Orth. : [ɔko] init. asp. Graph. ho(c)ko, supra. Étymol. et Hist. 1664 loco (Biet, Voyage de la France équinoxiale, p. 343 ds Fried.); id. oco (Id, ibid., p. 425); 1690 occo (Ravenau de Lussan, Journal du Voyage fait a la Mer du Sud, p. 25 ds Fried.); 1741 hocco (P. Barrère, Essai sur l'hist. naturelle de la France équinoxiale, p. 140). Empr. au caraïbehocco, oc(c)o; v. Fried. Fréq. abs. littér. : 15.