| HILOIRE, subst. fém. MARINE A. − Fort bordage longitudinal qui relie entre elles les différentes pièces du pont d'un navire et en accroît la résistance. On peut leur donner [aux deux longitudinales disposées en abord au-dessus du pont d'un torpilleur] le nom d'hiloires, en les comparant à des pièces de renfort qui font, sur certains navires, partie de la charpente des ponts (Croneau, Constr. nav. guerre, t. 1, 1892, p. 242). B. − ,,Rebord vertical entourant une écoutille (ou le cockpit sur un bateau de plaisance) pour empêcher l'eau qui court sur le pont de pénétrer à l'intérieur`` (Sizaire Marine 1972). Prononc. : [ilwa:ʀ], avec init. aspirée (Littré, DG) ou sans (Land. 1834, Gattel 1841, Barbeau-Rodhe 1930, Lar. Lang. fr.). Étymol. et Hist. 1643 illoires « surbaux qui surmontent les baux et qui forment l'entourage des écoutilles » (Morisot, Orbis maritimi... generalis historia ds Fr. mod. t. 26, p. 53). Empr. du néerl.sloerie « plat bord »; suff. -oire* (sur le modèle des termes en -oire désignant des instruments, tels que élévatoire*, polissoire*, écumoire*) qui a évincé le suff. -ure* (1573, aileures, de même sens, ds Dupuys − 1751 ailures ds Encyclop.). Bbg. Baist (G.). Germanische Seemannsworte in der französischen Sprache. Z. für deutsche Wortforschung. 1903, t. 4, pp. 268-269. |